Le cancer est une affection due à une multiplication de cellules malades, qui ont subi de fortes modifications ou de mutations. Les cellules malades qui se multiplient engendreront l’apparition d’une tumeur dans l’organe touché. Ces excroissances peuvent se développer et sera à l’origine d’une douleur, d’un mauvais fonctionnement de l’organe voire de la nécrose de l’organe. Aussi, en suivant le flux sanguin, ces cellules malades vont quitter l’organe atteint pour migrer et envahir d’autres parties du corps. En se répandant dans l’organisme, on dit qu’il y a une métastase.
Le dépistage est la recherche d’une trace de lésions précancéreuses ou des anomalies précancéreuses. Le dépistage permet une détection précoce avant l’apparition de symptômes. Ainsi, cette détection précoce permettra de mieux soigner et de traiter, même d’éviter l’apparition de cancer. Le dépistage se fait régulièrement à partir d’un certain âge, se fait selon le sexe, selon le type de cancer… Le dépistage se fait chez le médecin, ou on peut s’y informer.
Tous les organes sont des zones à risques d’apparition de cancer. Mais le dépistage des cancers de certains organes est recommandé. En premier lieu, le dépistage du cancer des seins. Ce type de cancer est le plus répandu surtout pour les femmes malgré les cas d’existence de cancer de sein chez les hommes. Il est recommandé de faire une palpation chez un professionnel chaque année à partir de 25 ans et une mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans.
En second lieu, le dépistage du cancer du col de l’utérus. Cancer n’atteignant que les femmes, il est recommandé de faire une vaccination contre le virus responsable à partir de la puberté, et de faire un test de dépistage tous les trois ans à partir de 25 ans. Puis il y a le dépistage du cancer du côlon. Le dépistage se fait par un test immunologique. Le dépistage s’adresse aux hommes et aux femmes. Le test rapide est à faire chez soi, tous les deux ans après passage de chez le médecin.
L’apparition de cancer est liée à des facteurs intrinsèques et des causes extrinsèques. Les facteurs intrinsèques sont liés à l’intérieur même de l’organe, voire de la cellule : la prédisposition génétique ou héréditaire, l’exposition à de substances cancérigènes qui engendre de troubles génétiques. Concernant les facteurs extrinsèques, qui sont des causes externes, il y a les habitudes alimentaires qui manquent de fruits et légumes et riches en aliments transformés, le manque d’activité physique…
Les fumeurs ne sont pas uniquement les seules victimes de la fumée du tabac. Ces derniers peuvent nuire à la santé de tous ceux qui respirent ces fumées. Comme plus de deux tiers des fumées se propagent dans l’air, ce n’est pas si étonnant que le tabagisme passif présente des risques conséquents pour la santé. Des études montrent que des milliers de non fumeurs sont décédées à cause de ce phénomène.
Nul n’est censé ignorer l’existence des cancers du tabagisme passif. Comme il s’agit d’un problème lié à la respiration, le cancer des poumons est la principale maladie causé par ce phénomène. Des rapports d’analyses exécutées par le Centre International de recherche confirme le rapport qui peut persister entre cancer de poumon et tabagisme passif. Outre que les poumons, le tabagisme passif peut également favoriser le cancer des seins. Même si les preuves scientifiques ne sont pas suffisantes, des recherches confirment que des risques accrus liés au cancer du sein sont constatées chez les femmes.
En réalité, la fumée passive présente plus de risques au niveau respiratoire. De ce fait, tout ce qui est question d’infection des voies respiratoires peut-être en rapport avec le tabagisme passif. Le poumon est la première cible lorsque vous respirez la fumée des autres, puis une sensation d’oppression au niveau de la cage thoracique peut se produire. Des crises d’essoufflement et des toux s’enchaînent. Si vous êtes déjà asthmatique, en vous exposant au tabagisme passif, la gravité de votre maladie va se développer de plus en plus. Selon des études, les jeunes enfants asthmatiques vivant dans un milieu enfumé ont plus de risques d’accroître leur asthme.
Le principal élément qui relie la maladie cardiovasculaire et le tabagisme passif est le monoxyde de carbone. Cette molécule qui compose les fumées de tabac va sûrement attaquer vos globules rouges. Ce phénomène a un effet dangereux pour votre santé. Une fois les globules rouges attaqués, un risque de la diminution du transport d’oxygène peut être constaté, et les symptômes de la maladie cardiovasculaire ne tardent pas à se manifester comme la fatigue, des respirations courtes et gênées, ainsi que l’altération du fonctionnement des muscles. Ainsi, étant uniquement un proche d’un fumeur, vous pouvez bel et bien attraper cette maladie.
Les cancers liés au tabac entraînent le décès d’une centaine de milliers de personnes chaque année à travers le monde. La fumée de tabac transforme les cellules normales de l’organisme en fragmentant et en modifiant leur ADN. Cette situation peut conduire une cellule dite normale en une cellule cancéreuse. Quel que soit le type de tabagisme, les fumeurs ou non exposés à la fumée sont sujets à développer un type de cancer lié à l’emploi du tabac. La durée et la quantité de tabac consommé ont une influence sur le risque d’apparition d’un cancer.
On recense à près de 5 000, la quantité d’éléments chimiques présents dans la fumée de tabac. Parmi ces derniers, plus de 200 types sont classifiés comme étant dangereux pour la santé et pas moins d’une cinquantaine sont considérés comme cancérogènes pour l’Homme et les animaux. Le tabagisme est le premier facteur de risque de cancer du poumon, de la cavité nasale, du larynx, de l’œsophage, de l’estomac, du foie, du pancréas, de la vessie, du rein, de la moelle osseuse, du côlon, du rectum, du col de l’utérus et de l’ovaire. Ces risques peuvent diminuer lorsque la personne limite sa consommation ou arrête totalement de fumer. Toutefois, ils restent importants pour les non-fumeurs.
Les cancers liés au tabac ne s’arrêtent pas uniquement aux fumeurs invétérés. La fumée de tabac est un cocktail composé de milliers de produits chimiques sous forme de gaz ou de particule. Selon une étude, le tabagisme passif peut déclencher un risque de cancer du poumon. Quel que soit l’âge ou le sexe de l’individu exposé à la fumée, les conséquences sont imminentes. Dans le cas d’un cancer bronchique lié au tabagisme, les risques que coure un tabagisme passif ne sont pas identiques à ceux d’un tabagisme actif. Il existe également de nombreuses données mettant en évidence le lien entre le cancer du larynx et tabagisme involontaire.
Autre que les cigarettes, on compte de multiples sortes de tabac non fumé vendues sur le marché. Ce type de tabac s’utilise soit par voie nasale, soit par voie orale. Ce phénomène provoque entre autres le cancer du pancréas et de la cavité buccale. Le fait de mastiquer de la chique de bétel, d’une façon excessive, entraîne notamment un cancer de l’œsophage et celui du foie également. Et quant à la consommation abusive du cannabis, les études ont montré le risque d’apparition d’une catégorie d’affection au niveau des voies respiratoires. À l’heure actuelle, les recherches entreprises n’ont pas permis de déterminer un quelconque lien entre le cannabis et cancer.
« Fumer va m’aider à me concentrer, à me déstresser » pense le fumeur. Puis, suite à l’alternation de causes psychologiques et chimiques, le fumeur devient de plus en plus dépendant. De plus, certains sentiments vis à vis de l’environnement peuvent inciter le fumeur à prendre la cigarette. Et ce n’est pas facile de se libérer de cette dépendance. Pourtant il y a plusieurs méthodes qui ont été développées pour se débarrasser de l’envie de fumer. Parmi les solutions sont proposées : les cures par les médicaments, les traitements du comportement, l’utilisation de nicotine de remplacement, la cigarette électronique…
La cigarette classique, après avoir été allumé, contient plusieurs milliers de substances dont plusieurs substances cancérigènes. Un de ces éléments produits après l’allumage est la nicotine, qui est un des produits engendrant la dépendance. Elle initie la dépendance du fumeur après quelques jours d’exposition malgré une faible dose inhalée.
Une cigarette électronique est un petit appareil en forme de cigarette et qui contient une liquide appelée « e-juice ». Le jus à l’intérieur se transforme en vapeur et permet au vapoteur de rejeter un semblant de fumée. Ce vaporisateur est utilisé pour le vapotage, signifiant la simulation de l’acte de fumer, c’est-à-dire que l’action de fumer est répétée par le fumeur sans utiliser une cigarette à brûler.
En termes de préservation de la santé, l’e-cigarette offre l’opportunité d’éviter les cancers. Ainsi, la cigarette électronique peut associer la lutte contre le cancer et vapotage. Comme l’e-cigarette nécessite l’utilisation d’un jus spécial, nul besoin de bruler d’élément, réduisant ainsi le nombre de substances nocives et cancérigènes pour la santé.
De plus, elle permet de se détacher pas à pas des cigarettes classiques. Il faut savoir que le jus pour préparer la vapeur peut être réalisé par le fumeur. En réduisant progressivement le taux de nicotine dans l’e-juice, la dépendance diminuera graduellement et aidera le fumeur à oublier la cigarette classique. Ainsi, la cigarette électronique peut être utilisée comme transition pour arrêter de fumer.
Aussi, la cigarette électronique permet au vapoteur de faire des économies car l’achat d’une e-cigarette et de ses recharges revient moins cher que l’achat de cigarette classique, étant donné qu’il suffit d’acheter une fois l’appareil et les recharges plus tard. Il faut seulement que le vapoteur fasse attention à la qualité d’e-juice qu’il utilise.
Le cancer est la conséquence d’une mutation génétique dans une cellule qui, en se multipliant, donnera des cellules malades. La multiplication de ces cellules malades engendrera des modifications à la fois morphologiques et fonctionnelles. Ainsi, l’organe touché aura du mal à remplir sa fonction, ou présentera une tumeur qui pourra être douloureux à cause de la compression nerveuse, ou qui entraînera une mauvaise circulation sanguine qui pourra être à l’origine de la mort de l’organe. La propagation de ces cellules malades dans d’autres organes est appelée la métastase. Le cancer peut envahir un organe et se propage jusqu’à l’envahissement de l’organisme en entier.
Le cancer colorectal n’a pas de symptôme précis, il se présente comme un problème de l’appareil digestif. Cette maladie est due à une multiplication désordonnée d’une cellule intestinale qui a subi une mutation. Si ce type de cancer se trouve à plus de 15 centimètres de l’entrée du rectum, il y a atteinte du colon, si c’est à moins de 15 centimètres, c’est un cancer du rectum. C’est un type de cancer de plus fréquent pour les hommes que pour les femmes. Ce type de cancer ne dépend pas du sexe de la personne, à la différence de la prostate ou du cancer des seins.
Comme le colon et le rectum fait partie de l’appareil digestif, il y a une relation entre le régime alimentaire de la personne et l’apparition de cancer colorectal. Ainsi, il y a une alimentation cancer colorectal et il y a les alimentations anti-cancers. Concernant l’alimentation cancer colorectal, les viandes rouges et les charcuteries, des viandes transformées, sont les alimentations les plus mises en causes. Souvent, le manque de fruits et légumes qui s’accompagnent d’excès d’ingestion de produits transformés initient le processus de cancer colorectal. Ainsi, il faut privilégier les produits anti-cancer dans l’alimentation au quotidien.
Pour avoir une bonne santé intestinale, il faut éviter les céréales, les sucres et les sels trop raffinés ainsi que les plats préparés et les alimentations riches en huiles de friture. Egalement l’alcool doit être retiré des habitudes alimentaires. Puis, il faut favoriser les fruits et les légumes, surtout ceux riches en vitamines B9 nommé « folates ». Enfin, il est nécessaire de faire du sport régulièrement pour avoir une bonne santé et une bonne circulation sanguine qui aidera à l’élimination des cellules anormales dès leurs apparitions.
Dans l’optique de vous adonner à un traitement complet contre le cancer, il est jugé crucial de prendre contact avec un diététicien spécialiste. Ce dernier se chargera de vous éclaircir par rapport au type d’alimentation idéale. Dans le milieu hospitalier, son rôle est assez décisif car il assure le régime d’un grand nombre de patients.
A priori, il est important de savoir choisir un diététicien spécialisé en oncologie. Avec l’évolution du monde numérique, vous pouvez trouver un professionnel en réalisant des recherches sur internet. Il est préférable de tenir compte du professionnalisme et du sérieux du spécialiste pour éviter tout type de désagrément. Il ne faut pas hésiter à demander des conseils sur des forums ou des sites spécialisés, si nécessaire. Par ailleurs, vous devez tenir compte de la localisation géographique afin d’éviter les coûts supplémentaires liés au déplacement. L’essentiel est de pouvoir contacter un spécialiste de renom. De cette manière, les résultats escomptés seront plus justes. Vous pouvez demander un conseil auprès de votre médecin traitant pour obtenir une adresse fiable.
L’oncologie est également appelée carcinologie. Il s’agit d’une spécialité médicale mettant en valeur les diagnostics et les traitements du cancer. L’intervention d’un diététicien est importante pour faire valoir la qualité nutritive d’un patient. C’est un professionnel paramédical exerçant sa profession dans un cabinet privé, dans un hôpital, dans une clinique ou dans un restaurant collectif. Pour consulter ce spécialiste, vous devez prendre un rendez-vous et apporter tous les supports mettant en avant vos soucis personnels. Ce dernier se chargera de vous conseiller en fonction de votre état physique et physiologique. Le spécialiste en oncologie se chargera d’établir un diagnostic suite à une enquête alimentaire.
Le diététicien spécialisé en oncologie se chargera de vous proposer un régime personnalisé répondant à vos problèmes et à vos besoins. Vous obtiendrez par la même occasion des conseils pratiques pour de meilleur équilibrage alimentaire. Son intervention se fait sous une prescription médicale en privilégiant la maladie du patient. Faire appel à un diététicien professionnel peut s’avérer obligatoire pour une personne atteinte d’un cancer. En effet, la gestion des repas doit être dirigée par un spécialiste pour éviter les désagréments. En général, votre médecin traitant vous conseillera de consulter un professionnel pour garantir la qualité de votre nutrition.
Dans l’absolu, la consommation d’alcool est strictement interdite durant un traitement de chimiothérapie. Mais qu’est-ce qui se passerait si on dérogeait à cette règle ?
Lorsqu’on consomme des médicaments, ils sont métabolisés par le foie. Avec un foie endommagé, les effets secondaires des médicaments seront accentués. L’alcool est connu pour ses effets nocifs sur le foie. Ces effets secondaires seraient les nausées, les vomissements ; les diarrhées, et une toxicité renforcée pour les nerfs. La consommation d’alcool pendant une chimiothérapie peut aussi augmenter l’action du médicament, mais cela de manière toxique pour certains organes, ou en diminuer l’efficacité. Avec le traitement, le goût et les effets de l’alcool sont modifiés, et pourrait ne pas correspondre à ce qu’un habitué s’attendrait. Enfin, l’action combinée des médicaments et de l’alcool peut amener à des troubles du sommeil et à une dépression, et une qualité de vie moindre ne peut être bénéfique au malade.
L’alcool peut irriter la bouche et causer une inflammation de la muqueuse. Cela peut arriver même en n’utilisant qu’un bain de bouche à forte teneur en alcool. C’est pourquoi lorsqu’une personne est atteinte du cancer de la bouche, de la gorge, du larynx ou de l’œsophage ; l’alcool pendant une chimiothérapie pourrait favoriser le développement de nouveaux cancers secondaires proportionnellement à la quantité consommée. L’alcool peut aussi augmenter le taux d’œstrogène et accroître ainsi le risque de rechute pour les cancers qui sont d’origine hormonale. Comme le cancer du sein par exemple. L’alcool a aussi un effet sur les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes. Une consommation excessive pourrait même amener à la suppression de la moelle osseuse, surtout en parallèle avec la chimiothérapie.
Il est strictement interdit de consommer de l’alcool le jour de la cure et la semaine suivante. Durant cette période, les effets des médicaments sont encore trop présents. Surtout pour les médicaments qui ont des interactions avec l’alcool. D’un côté, avec une personne en rémission, ou en traitement hormonothérapie ; il est préférable de se limiter à une consommation standard. Dans certains cas, l’oncologue peut préconiser la consommation d’alcool pendant une chimiothérapie. Les médicaments provoquent une perte d’appétit, et l’alcool le stimule. Surtout en présence de perte de poids et de muscle. L’alcool permet aussi de réduire l’anxiété des malades. Enfin, l’alcool contient des phytonutriments sains très utiles. Mais dans ces cas, il est nécessaire de suivre les consignes du médecin sur la consommation d’alcool.
Actuellement, beaucoup de personnes sont victimes du cancer en raison de la modernisation du mode de vie. Effectivement, au niveau des habitudes alimentaires, la malbouffe prend de l’essor et devient une tendance dans plusieurs pays. Du côté environnemental, la pollution est à son apogée avec les gaz d’échappement, les fumées des usines, les déchets chimiques et bactériologiques. Dès lors, tous ces éléments ont contribué à favoriser l’apparition de maladies graves comme le cancer. Autrefois incurable, cette néoplasie peut, dorénavant, se soigner par plusieurs méthodes, mais les plus connues sont la chimiothérapie et la radiothérapie. Certes, en raison de l’agressivité de leurs composants, ces traitements présentent quelques effets indésirables tels que le vertige, le vomissement, la perte de cheveux, et aussi, la perte du goût. Concernant la perte du goût, il n’est pas rare de voir un malade se plaindre de cet état. Voilà pourquoi, les questions se posent de savoir : « Par quoi est due cette perte ? Quels sont les remèdes naturels permettant de faire régénérer les cellules gustatives ? »
La perte du goût fait partie des effets secondaires des traitements contre le cancer. Pour ce qui est de la chimiothérapie, le cancer altération du goût résulte de l’absorption des médicaments nuisibles aux papilles. Ils modifient en outre la perception du goût dans la bouche. De ce fait, ils peuvent provoquer des réactions d’hypersensibilité à certains aliments. Par ailleurs, concernant la radiothérapie, elle détruit les cellules cancéreuses en émettant des rayons ionisants. Dès lors, elle entraîne des lésions au niveau de certains endroits. Donc, si elle est utilisée près du cou et de la tête, l’affaiblissement du goût prend place progressivement en raison des dommages subis. Malgré cela, les facultés gustatives possèdent l’avantage de vite se régénérer après la thérapie. Mais quels sont les symptômes de la détérioration du goût ?
Toute altération de goût commence par un trouble gustatif. Effectivement, les aliments peuvent être trop sucrés ou trop amers selon la sensibilité des papilles. Ces changements s’accompagnent généralement de nausées et de vomissements. De plus, ils peuvent également bouleverser les habitudes alimentaires du patient et générer une anorexie si une perte d’appétit subsiste. Les traitements peuvent aussi donner des goûts métalliques ou acides à la nourriture avalée. Ce phénomène découle en effet de la puissance des constituants du traitement. Par ailleurs, il se peut également que les patients se plaignent de goûts amers et rejettent toutes sortes d’aliments. Mais en principe, ces effets secondaires disparaîtront une fois que les traitements sont terminés. Néanmoins, il existe des remèdes permettant d’alléger ces symptômes.
Même si la mutation du goût est irréversible dans le traitement d’un cancer, des solutions s’offrent aux patients afin de revivifier les cellules gustatives. Tout d’abord, avant de manger à chaque repas, il est utile de se rincer la bouche et de brosser un peu les papilles. Cette pratique permettra en outre de nettoyer ceux-ci et d’enlever les résidus de goûts déplaisants. Ensuite, il est aussi important de stimuler de temps en temps la langue avec de la nourriture acidulée ou très salée. Effectivement, celle-ci permet de ranimer le sens du goût. Enfin, il est recommandé aux malades de manger à leur faim pour amoindrir les malaises issus des soins. En d’autres termes, il appartient à chacun de rechercher la bonne méthode dans le but de redonner vie à son palais gustatif.
L’alimentation peut exercer une influence sur le traitement contre le cancer. Certains aliments ne peuvent pas être consommés durant une chimiothérapie, une hormonothérapie ou une radiothérapie pour maintes raisons. Une alimentation équilibrée est conseillée tout en respectant la posologie des médicaments.
Les interactions entre alimentation et traitements du cancer sont nombreuses mais ne sont pas connues. Les médicaments concernés sont limités mais les conséquences peuvent être sévères. Pourtant elles peuvent représenter un danger pour le patient dans le cas où les effets secondaires se présentent. Les patients doivent faire preuve de prudence en terme d’alimentation pour les médicaments à étroite marge thérapeutique. En cas d’excès, il se peut que le traitement soit vain. L’interaction médicaments et pamplemousse est la plus connue. Les effets indésirables du traitement sont accentués par le pamplemousse. Il n’agit pas sur l’efficacité des médicaments lors du traitement contre le cancer par contre. Cette interaction a fait objet de nombreuses études. La plupart des interactions concernent les médicaments antidépresseurs, les médicaments pour diminuer le cholestérol, rarement les antibiotiques.
Les effets des médicaments dépendent aussi du mode de vie du patient. Prendre trois repas par jour en variant ce que l’on mange est très recommandé. L’organisme a besoin de différents aliments de bases, contenus en proportions variables dans les aliments, pour bien fonctionner. Certes, à cause du traitement contre le cancer, continuer à avoir une alimentation normale devient difficile pour le patient. L’efficacité d’un traitement dépend aussi de l’alimentation du patient. La consommation excessive de sucre doit aussi être évitée durant le traitement contre le cancer. Les cellules cancéreuses consomment davantage de sucre.
Il est important de savoir quand prendre un médicament. Les interactions avec l’alimentation sont les raisons pour lesquelles il faut bien écouter les pharmaciens. Ce n’est pas pour rien que les pharmaciens conseillent de prendre les médicaments avant ou après le repas. Ne pas respecter les consignes influence l’efficacité des médicaments. Il faut toujours manger sainement et régulièrement car certains médicaments ne peuvent pas être pris à jeun. L’avis d’un médecin est toujours nécessaire. Une personne qui ne respecte pas les consignes, lors du traitement contre le cancer, risque d’être confrontée à l’inefficacité du traitement. L‘alimentation peut affecter l’efficacité d’un médicament de façon importante. Ainsi, il faut les prendre avant le repas.